Prendre l'ostéoporose de vitesse
Tout le monde a entendu parler de l’ostéoporose, mais bien peu de gens savent en fait de quoi il retourne. On dit qu’elle favorise les chutes, on pense qu’elle ne touche que les femmes, on recommande de boire des produits laitiers… et surtout, on prescrit des traitements aux effets secondaires dangereux. Cette maladie, qui progresse doucement et souvent silencieusement, peut toutefois être enrayée en respectant l’équilibre acido-basique et en favorisant la production de collagène.
Imaginons que la tour Eiffel ne soit pas aussi bien entretenue qu’elle ne l’est aujourd’hui. Que lui arriverait-il alors? Il y a tout lieu de supposer que la rouille rongerait les poutrelles métalliques au point qu’un jour, certaines d’entre elles casseraient et compromettraient l’équilibre de l’ensemble.
Qu'est ce que l'ostéoporose ?
L’ostéoporose est une affection de la trame osseuse (la trame étant à l’os ce que la poutrelle métallique est à la tour Eiffel). Ces trames s’amincissent progressivement au point que certaines disparaissent. L’origine de ce phénomène réside dans une perturbation du métabolisme des protéines, les protéines étant les éléments qui donnent aux trames osseuses leur structure particulière et leur solidité. Non seulement les trames osseuses deviennent moins nombreuses, mais aussi et surtout elles constituent un ensemble moins solide. Plus l’ostéoporose évolue, plus le risque de fracture devient important, au point que certaines fractures surviennent sans aucun traumatisme (on parle alors de fractures spontanées).
L’ostéoporose n’est donc pas fondamentalement liée aux phénomènes qu’on lui associe le plus souvent : décalcification, douleurs osseuses, faiblesse musculaire et fatigue. Ce sont les maladies auxquelles elle est le plus souvent associée qui sont la cause de ces troubles.
Un mélange de deux pathologies
L’ostéoporose est en effet plus ou moins associée à une ostéomalacie et/ou à une sarcopénie.
- L’ostéomalacie est définie par un défaut de minéralisation de la matrice osseuse. C’est elle qui entraîne la décalcification. C’est elle aussi qui est responsable des douleurs osseuses.
- La sarcopénie est la diminution de la masse musculaire. C’est elle qui est responsable de la fatigabilité et plus encore des chutes. Un mal « épidémique » au coût énorme.
Actuellement en France, l'ostéoporose est responsable, chaque année, de 35 000 fractures du poignet, 60 000 fractures vertébrales et 50 000 fractures du col du fémur. Quel que soit le type de fracture, les séquelles sont graves. C’est particulièrement vrai des fractures de l’extrémité supérieure du fémur dont 15 % sont suivies du décès dans l’année suivante et dont 50 % des personnes survivantes gardent définitivement un handicap physique. Un mal qui ne touche pas que la femme.
En Europe, une femme sur trois et un homme sur sept sont touchés aujourd’hui par ce mal. Des profils ont été établis afin de mieux définir les personnes à risque.
➜ Chez la femme : de constitution petite, maigre, à la peau claire et aux cheveux blonds. L’hérédité (les filles de mères ostéoporotiques présentent une masse osseuse plus faible que les filles de mères non ostéoporotiques). L’absence de cycles réguliers, l’existence d’un syndrome prémenstruel. Les longues périodes d’aménorrhée (anorexie mentale, ménopause précoce, ovariectomie bilatérale, sport à outrance). Les régimes minceur auto-prescrits pendant l’adolescence.
➜ Chez l’homme : à la différence de la femme, l’ostéoporose de l’homme est secondaire à une autre affection dans 60 % des cas, notamment l’hypogonadisme (baisse de la sécrétion de testostérone) quelle qu’en soit la cause.
L’équilibre acido-basique en prévention de l'ostéoporose
La prévention repose essentiellement sur l’équilibre alimentaire. Le régime dit « méditerranéen » ou « crétois » est le plus indiqué car il est fondé sur le respect de l’équilibre acido-basique. Un équilibre fondamental pour ce qui concerne l’ostéoporose.
POUR METTRE EN PLACE UN PLAN DE LUTTE, PRENDRE RENDEZ-VOUS AVEC VOTRE NATUROPATHE
ET LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE SUR : https://www.plantes-et-sante.fr/articles/mal-de-dos/1835-osteoporose-attention-a-lequilibre-acido-basique
Quelle eau boire pour bien éliminer?
Quelle eau boire pour optimiser l’élimination des toxines ? En quelle quantité ? Et à quel moment ? L’eau est indispensable à notre organisme… Ce dernier en a déjà besoin pour se construire puisqu’il est composé à 70% de liquide.. Il en a aussi besoin pour fonctionner puisque c’est de l’eau que dépendent les échanges cellulaires, l’activité des enzymes, la production de sucs digestifs, l’hydratation de la peau et des muqueuses (dont les muqueuses du tube digestif), la lubrification des articulations et des yeux, le maintien du volume sanguin et de la lymphe, et aussi l’élimination de toxines… Avec l’article d’aujourd’hui, et après un rappel de la place de l’eau dans le corps, vous découvrirez quelle eau boire pour optimiser votre fonctionnement organique (dont l’élimination de toxines), en quelle quantité et à quel moment… C’est donc d’hydratation et d’élimination optimum dont il est question. Précision : lors de pratiques sportives intensives d’endurance (course à pieds), l’approche de l’hydratation est différente de celle évoquée dans cet article.
La place de l’eau dans le corps
Nous sommes constitués à 70 % d’eau, ce qui fait en gros 40 litres d’eau pour un individu de 60 kilos… Rappel : Le sang (entre 4 à 5 litres chez la femme, 5 à 6 litres chez l’homme) est composé de 80% d’eau, La lymphe (entre 6 et 10 litres) de 95%, Les tissus musculaires de 75%, Le tissu osseux de 25%, Le tissu adipeux d’un maximum de 25%, Le liquide céphalo-rachidien ou cérébro-spinal (environ 140 ml) de 99%. Cette eau sert aussi à la fabrication des sucs digestifs, dont ils en sont composés à plus de 97 %… Rappel : Sécrétion salivaire : 1 à 1,5 litres/jour Suc gastrique (= ensemble des secrétions de l’estomac) : 1,5 à 2 litres/jour… Suc pancréatique : 1,2 à 1,5 litres/jour… Bile (synthétisée par le foie) : 800 ml à 1000 litres/jour… Suc intestinal : 1 à 2 litres/jour… Toutes ces secrétions sont ainsi déversées chaque jour dans le tube digestif.
Nos organes d’élimination évacuent également une grande quantité d’eau quotidiennement, et avec elle, une grande partie de déchets : 1,5 litre d’urine est évacué par les reins chaque jour, 0,5 litre de sueur par la peau (au repos), 0,3 l par la respiration par les poumons (au repos), 0,2 l dans les selles par les intestins Si l’on additionne toutes ces éliminations, cela fait 2,5 litres évacués par 24 h (sans sport, ni sauna, ni grosse chaleur, ni pathologie spécifique…). Au niveau de l’hydratation, cela donne donc 2,5 litres d’eau à apporter à quotidiennement pour compenser les pertes (beaucoup plus si sport, sauna, grosse chaleur…), dont : 1 litre par la consommation de fruits et de légumes + 1,5 litre par l’eau de boisson (attention au thé et au café : la théine et la caféine ont un effet déshydratant).
Préférez l’eau plate et les tisanes
À noter : un manque d’hydratation est une cause fréquente de constipation… Le manque d’hydratation provoque déjà le dessèchement des selles, qui progressent alors plus lentement dans le colon car elles manquent de volume pour stimuler le mouvement de l’intestin… Ce manque d’hydratation perturbe aussi la flore intestinale, ce qui peut aussi être cause de constipation. Le manque d’hydratation influe également sur le volume de bile et un manque de bile est également une cause courante de constipation. Pour le litre apporté par les fruits et légumes, prendre des fruits et des légumes bien juteux, bien murs, bio si possible (Les fruits et légumes frais sont constitués en moyenne de 80 à 95% d’eau). Pour le litre et demi apporté par l’eau de boisson, nous allons voir maintenant quelle est l’eau la plus adaptée.
Contre les baisses de moral, la cure de revitalisation ?
Chute de température, manque de lumière… L’hiver qui se termine a peut être entamé votre moral. L’occasion de faire une cure de revitalisation.
Voici quelques conseils essentiels, mais qui ne remplacent pas un bilan personnalisé chez votre naturopathe.
Si la cure détox est connue du grand public, les naturopathes ont aussi un autre outil, la cure de revitalisation. Elle permet de travailler sur 4 points essentiels : l’alimentation, le sommeil, l'activité physique et la connexion à la nature.
- L’alimentation : elle doit être bio pour ne pas fatiguer le corps par des besoins de nettoyage accrus. Il faut donc consommer beaucoup de fruits et légumes crus, peu cuits ou à la vapeur douce pour préserver les enzymes et les vitamines qui disparaissent à la cuisson.
- Le sommeil et la relaxation permettent de casser les mécanismes du stress, car celui ci inflamme et sursollicite le corps. On peut explorer toutes les pistes : prendre une douche chaude avant de se coucher, s’inspirer de videos d’étirements ou de yoga sur Youtube, déposer quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie sur un coin de l’oreiller…
- L’activité physique : rien de mieux que de faire bouger son corps pour transformer la fatigue nerveuse et psychique en fatigue physique. Par ailleurs, la production d’endorphines améliorent les capacités de bien-être.
- La reconnexion à la nature : les appareils électriques, les environnements confinés dans des immeubles de pierre nous exposent à beaucoup d’ions positifs. Nos échanges bioélectriques ont besoin d’ions négatifs pour une polarisation équilibrée : les balades en forêt et à la montagne nous les offrent à foison.
Plongez dans l'univers des bains dérivatifs...
Nos conditions de vie modernes ont une conséquence à laquelle on ne pense que rarement : le réchauffement de notre zone périnéale. Le port de vêtements serrés, de sous-vêtements en fibres synthétiques, la position assisse fréquente... etc, ont engendré une augmentation de température de quelques dixièmes de degrés de notre corps. Or, la température de cette zone à un effet direct sur le bon fonctionnement de notre circulation sanguine, de notre digestion, de la régulation de notre température générale corporelle, du fonctionnement gynécologique... Rafraichir cette zone du corps va stimuler le fonctionnement des fascias, d'où une meilleure élimination des graisses, une meilleure circulation des toxines vers les portes de sortie du corps (intestins, reins, peau, poumons), une fonction hormonale améliorée. Cette technique ancestrale, a été remise au goût du jour par la navigatrice France Guillain.
Parlez-en à votre naturopathe...
Les bains dérivatifs vont vous aider à surmonter de nombreux problèmes
- fatigue
- surpoids, cellulite
- difficultés digestives, particulièrement en cas de constipation
- mauvaise régulation de la température corporelle
- problème de circulation du sang, jambes lourdes
- règles douloureuses, abondantes et/ou irrégulières
- incontinence urinaire
- difficulté de sommeil
- problème de peau et de cheveux
- états inflammatoires
Comment pratiquer les bains dérivatifs ?
La méthode peut se pratiquer tout simplement (et donc gratuitement !) avec de l'eau fraiche, manuellement, mais c'est assez contraignant. Il est aussi possible d'utiliser une poche de gel, car c'est une méthode pratique : on vient placer dans ses sous-vêtements, une poche de gel refroidie préalablement au réfrigérateur. La sensation doit être agréable. Le port des poches est préconisé 3 heures par jour. Mais il faut commencer progressivement. Il est conseillé de se munir de plusieurs poches pour leur laisser le temps de refroidir entre deux applications.
Disponible sur
www.yokool.fr (méthode physiologique, ergonomique et écologique) mais aussi dans un magasin de sport, en pharmacie ou chez un autre vendeur internet (souvent plus économique mais moins confortable)
Halte aux allergies
Si le printemps et ses floraisons traduisent un renouveau de la nature, cela s'accompagne malheureusement aussi de multiples dispersions agressives pour les personnes sensibles. Les pollens qui se répandent dans l'atmosphère peuvent constituer de redoutables substances allergènes. En vingt ans, les allergies respiratoires ont presque doublé. Aujourd’hui, ce sont près de 15 millions de Français sont touchés par cette maladie, fluctuant au gré des saisons.
Les facteurs favorisants les crises allergiques
Parmi les différentes manifestations allergiques (rhume des foins, asthme ou eczéma), nombre d'entre elles sont liées à l'environnement végétal. Cependant, d’'autres facteurs, comme le stress et la fatigue, peuvent aussi favoriser la survenue d'une allergie. Un certain nombre d'infections, et notamment virales (on pense bien sûr au Covid 19), peuvent, lorsqu'elles coexistent avec une forte période de pollinisation, entraîner une sensibilisation accrue aux pollens parce qu'elles dérèglent les mécanismes de la régulation immunologique. Cela s’explique en partie par les modifications de notre mode de vie et de l'influence de plus en plus prépondérante des facteurs environnementaux, tels que la pollution atmosphérique (particules fines, diesel, benzène, etc.) ou l'utilisation excessive d’additifs alimentaires. Les scientifiques mettent aussi en cause la « malbouffe » qui sensibilise le système immunitaire et conduit à un état global d’allergie, qu’elle soit respiratoire, cutanée ou digestive.
Devant le caractère très personnalisé des allergies, les médecines naturelles trouvent un terrain d'élection. Votre naturopathe peut vous conseiller rapidement, n'hésitez pas à le contacter avant que votre système immunitaire ne flambe. Quelques pistes à explorer :
Gemmothérapie
Fagus sylvatica (les bourgeons du hêtre) ont une action analogue à un antihistaminique, mais sans l'accoutumance, la somnolence ni encore moins l'épuisement.
Betula pubescens (les bourgeons de bouleau) ont une action anti-histaminique assez comparable, mais plus marqué sur les bronches et l'asthme.
Sans oublier Ribes nigrum (les bourgeons de cassis) qui ont un tropisme antiinflammatoire (à ne pas utiliser sans l'avis du thérapeute).
La tisane anti-allergies
On l'a vu, les formes et les causes d’allergies sont multiples et il en est de même pour les traitements. Cependant, cette tisane concoctée par le docteur Jean Pierre Willem, donne en général d’excellents résultats :
80 g Chardon-Marie + 10 g genêt à balais + 30 g saponaire + 30 g hysope.
L'aromathérapie
Là aussi, les huiles essentielles peuvent être très intéressantes. Ne pas s'automédiquer soi-même mais demander conseils quant au choix de l'huile essentielle, à sa posologie et à son mode d'absorption.
Parmi mes préférées, deux HE anti-allergiques : Estragon et Camomille noble.
Et puis il y a l'homeopathie qui cible au millimètre près le traitement qu'il vous faut. N'hésitez pas à consulter pour en savoir plus.
Conseil du mois
Pour calmer stress et anxiété, testez la respiration basée sur « la cohérence cardiaque » : à pratiquer assis ou debout, vous inspirez profondément par le nez en gonflant légèrement le ventre puis le thorax sur 5 secondes puis vous expirez lentement et profondément sur 5 secondes par la bouche. Faites cette pratique 6 fois par minute pendant 5 minutes 3 fois par jour et cela vous apportera un bien meilleur contrôle de vos émotions. Pour vous aider à effectuer cette respiration, vous pouvez télécharger des applications sur vos téléphones mobiles : type RespiRelax sur Iphone ou Ma cohérence cardiaque sur Androïd.