Ostéoporose, comment l'éviter ?
Dans son dernier livre Ostéoporose, Mythe ou réalité ?, le Dr Jean-Pierre Poinsignon, rhumatologue à Grenoble, nous alerte sur le sur-diagnostic de l’ostéoporose. D'après lui, de nombreuses femmes consommeraient un médicament… pour rien. Et si vous voulez vous prémunir de ce risque, rendez vous d'urgence chez votre naturopathe...
L’ostéoporose serait-elle une maladie plus rare qu’on ne veut nous le faire croire ?
Dr. J.-P. P. : Il y a quelques dizaines d’années, on parlait de « fracture ostéoporotique » uniquement devant un constat de fracture. Aujourd’hui, le terme d’ostéoporose est passé du statut de maladie à une notion de risque fracturaire. Les médecins ont appris à reconnaître une maladie osseuse mais on leur a fait confondre ce risque potentiel avec une pathologie inventée par un appareil : le densitomètre.
Ce test pratiqué chez les femmes après 50 ans n’est donc pas fiable ? Que mesure-t-il exactement ?
Dr. J.-P. P. : Le densitomètre donne un très mauvais reflet de la solidité osseuse. La machine fait l’amalgame entre fragilité osseuse et quantité de calcium présent dans la portion osseuse examinée. Or, l’os humain n’est pas un vulgaire morceau de craie. Pour évaluer la solidité osseuse, il faudrait prendre en compte d’autres paramètres, comme la structure collagénique qui joue un rôle élastique, la microarchitecture de l’os ou la biotenségrité* fascia-musculo- squelettique de l’appareil locomoteur. Une présence trop élevée de calcium sur l’os ne fait que le rendre plus dur et donc plus fragile. Cette machine sert donc à fabriquer des « malades », alors qu’elle avait été conçue au départ comme un instrument épidémiologique de simples mesures en vue d’études des populations.
Et si vous testiez la monodiète ?
De quoi s'agit-il ? Une monodiète consiste à ne consommer qu'un seul aliment biologique durant une demie journée, une journée ou même plus si vous en ressentez le besoin. Les Anciens pratiquaient cette technique à chaque changement de saison. Le printemps arrive, c'est donc le bon moment !
Pour quels bienfaits ? Durant l'hiver, nous avons abusé des petits plats caloriques, et encrassé à l'excès notre organisme. Il est temps de réagir, avant l'épuisement cellulaire et son cortège de problèmes physiologiques et émotionnels. La liste est longue et chacun peut se sentir concerné : migraines, fatigue, lassitude, manque de concentration, stress, troubles digestifs, acné, rhumes à répétition, flambée des douleurs osteo-articulaires, etc...
Contre les baisses de moral, la cure de revitalisation ?
Chute de température, manque de lumière… L’hiver qui se termine a peut être entamé votre moral. L’occasion de faire une cure de revitalisation.
Voici quelques conseils essentiels, mais qui ne remplacent pas un bilan personnalisé chez votre naturopathe.
Si la cure détox est connue du grand public, les naturopathes ont aussi un autre outil, la cure de revitalisation. Elle permet de travailler sur 4 points essentiels : l’alimentation, le sommeil, l'activité physique et la connexion à la nature.
- L’alimentation : elle doit être bio pour ne pas fatiguer le corps par des besoins de nettoyage accrus. Il faut donc consommer beaucoup de fruits et légumes crus, peu cuits ou à la vapeur douce pour préserver les enzymes et les vitamines qui disparaissent à la cuisson.
- Le sommeil et la relaxation permettent de casser les mécanismes du stress, car celui ci inflamme et sursollicite le corps. On peut explorer toutes les pistes : prendre une douche chaude avant de se coucher, s’inspirer de videos d’étirements ou de yoga sur Youtube, déposer quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie sur un coin de l’oreiller…
- L’activité physique : rien de mieux que de faire bouger son corps pour transformer la fatigue nerveuse et psychique en fatigue physique. Par ailleurs, la production d’endorphines améliorent les capacités de bien-être.
- La reconnexion à la nature : les appareils électriques, les environnements confinés dans des immeubles de pierre nous exposent à beaucoup d’ions positifs. Nos échanges bioélectriques ont besoin d’ions négatifs pour une polarisation équilibrée : les balades en forêt et à la montagne nous les offrent à foison.
En avril, ne ratez pas votre cure détox
Le printemps est le synonyme du réveil de la nature… Et pourtant, beaucoup d’entre nous se sentent fatigués physiquement ou mentalement. Peut-être même, avez-vous pris un peu de poids pendant l’hiver. Le corps est surchargé de toxines. Voici donc le moment venu, d’entamer votre cure détox. Attention, pas celles qui fleurissent chaque année dans les magazines à la mode ! Je vous propose une prise en charge individualisée spécialement adaptée à votre constitution, vos habitudes de vie et vos besoins profonds.
Le grand nettoyage de printemps
Notre organisme est régulièrement soumis à des agressions liées à notre mode de vie (stress, pollutions, tabac, sédentarité, polymédication) ou à notre alimentation (excès de sucres, de mauvaise graisses, de fritures, d’alcool, d’additifs en tout genre). Encore plus durant la saison hivernale où nous avons tous craqué pour des plats hyper caloriques. Tout cela favorise l’accumulation des toxines, ce qui épuise l’organisme et peut créer bien des ennuis de santé. Certes, nous possédons un système d’épuration via les émonctoires (foie, intestins, poumons, peau, reins), qui ont pour but de limiter la casse. Mais ces filtres peuvent très vite être dépassés par l’ampleur de la tache. Les signes révélateurs de cette intoxication sont très variables : maux de tête, rhumes fréquents, langue chargée, ballonnements, douleurs diffuses, insomnie, boutons, fatigue… Il est alors temps de se réveiller de la torpeur hivernale, pour se lancer dans le grand nettoyage de printemps.
Le fructose, ange ou démon ?
Si vous êtes un "sucrivore" invétéré, sachez que tous les sucres ne se valent pas du point de vue santé. Dans la jungle alimentaire, le fructose est celui que notre corps redoute le plus. Malgré son faible indice glycémique, il peut devenir un véritable poison pour le foie. Etonnant direz-vous puisque ce fructose, on le retrouve dans les fruits et dans le miel, produits phares de notre bonne santé. Alors, ange ou démon ?
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