Le romarin est la plante qui va nous permettre de remettre d’aplomb notre foie et de retrouver une bonne vitalité.
Pour ceux qui veulent ainsi drainer leur foie après des excès de table, il peut être utile d'intégrer systématiquement le romarin dans les mélanges de plantes hépatiques (artichaut par exemple), car il en adoucit l’amertume générale.
Pour ceux qui voudraient plutôt protéger et réparer leur foie à cause d’une prise médicamenteuse, associons le romarin avec les graines de chardon-marie et le desmodium.
Le romarin se consomme avant la prise alimentaire, comme toutes les plantes hépatiques. Or, bien souvent, les clients le prennent en fin de repas, associé à de la sauge ou de la verveine. Cela fonctionne aussi, mais il est préférable d’y penser avant !
Le romarin aide la digestion en luttant contre les douleurs gastriques, comme la camomille et la réglisse, avec qui il se marie harmonieusement.
Le romarin est aussi une plante du tonus général. Avec le thym, le gingembre, la cannelle et la menthe poivrée, il constitue une infusion dynamisante le matin ou à prendre dans la matinée, pour ceux qui veulent diminuer leur consommation de café. Enfin, c’est une plante reconnue pour ses vertus antioxydantes, qui forme un trio génial avec le ginkgo biloba et la gotu kola (Centella asiatica) contre le déclin cognitif, la prévention des maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer ou pour soutenir la mémorisation en période d’apprentissage.
L’ortie, la plus commune des plantes de notre jardin, est utilisée en phytothérapie pour soulager un certain nombre de maux. Des études ont notamment montré que l’ortie piquante possède des capacités antioxydantes, antimicrobiennes, anti-ulcéreuses, astringentes et analgésiques. Son utilisation thérapeutique la plus populaire et la plus ancienne, est de traiter les douleurs musculaires et articulaires, l’eczéma, l’arthrite, la goutte, l’anémie. Aujourd’hui, elle est principalement utilisée pour traiter les problèmes urinaires, les allergies, les douleurs articulaires, et la chute de cheveux. Voici les bienfaits de l’ortie les plus significatifs :
1. Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) et problèmes urinaires
Les symptômes de l’HBP sont causés par une hypertrophie de la prostate qui exerce une pression sur l’urètre. Les personnes souffrant d’hyperplasie bénigne de la prostate ressentent des difficultés à uriner, des mictions douloureuses, un écoulement urinaire. Les médecins ne savent pas encore très bien pourquoi l’ortie piquante soulage certains de ces symptômes, mais de nombreuses études cliniques laissent entendre qu’elle contient des produits chimiques qui affectent les hormones responsables de l’HBP. Elle semble affecter aussi directement les cellules de la prostate. Il a également été démontré que l’extrait de racine d’ortie piqueuse ralentit ou stoppe la propagation des cellules cancéreuses de la prostate. Elle est habituellement utilisée en combinaison avec le Saw Palmetto et d’autres herbes. L’ortie piquante est utilisée comme diurétique général efficace et peut également aider à l’écoulement de l’urine. Elle est également utilisée dans les remèdes naturelles pour les infections de la vessie.
2. Ostéoarthrite et douleur articulaire
Les personnes souffrant d’arthrite ressentent souvent des douleurs articulaires, généralement dans les mains, les genoux, les hanches et la colonne vertébrale. L’ortie est généralement utilisée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour permettre aux patients de diminuer leur consommation de médicaments.
Plus connue pour son huile essentielle, la livèche est aussi un très bon condiment. Plante vivace des montagnes, ses fleurs jaunâtres parfument tous vos plats d'une odeur délicate proche de celle de son cousin, le céleri. Son petit plus : elle stimule les émonctoires.
Le nom latin de la livèche (Levisticumofficinale) indique que cette grande ombellifère de la même famille que le céleri a été répertoriée très tôt en tant que plante médicinale : levisticum dérive du latin levare, soulager. Elle fut probablement rapportée chez nous d’Iran, dont elle est originaire, par les moines bénédictins, vers l’an 800. Au Moyen-Âge, on lui reconnaît déjà des vertus stomachiques, calmantes et une action dans les soins de beauté. Cette réputation a malheureusement occulté les qualités de cette plante en tant que condiment. Très aromatiques, les feuilles de livèche parfument les soupes, les sauces, les courts-bouillons, les salades et les omelettes. En France, pays de la gastronomie, la livèche est ainsi quasiment tombée dans l’oubli, sauf en Alsace où l’on emploie les feuilles comme celles du cerfeuil et sa racine réduite en poudre comme du poivre.
En pleine terre ou en pot
Si vous n’en avez pas au jardin, n’espérez pas faire lever des graines de livèche cette année, elles ne germent que si elles sont de l’automne précédent. Il est donc préférable d’acheter un jeune plant qui suffira à une famille.
La camomille est considérée comme la reine des infusions, ce qui lui vaut souvent le doux surnom de « boisson de mamie ». Cette réputation moqueuse ne l’empêche pas de rester l'une des tisanes les plus bues au monde, mais il faut bien avouer que ses amateurs passent rarement pour des rois de la nuit ! Au sein de la famille des astéracées, la camomille est surtout connue pour ses propriétés calmantes et sédatives. Elle permet de dormir comme un bébé et elle est également anti-inflammatoire en usage interne comme en application externe. Son qualificatif de « matricaire20 » – du latin matrix – vient de son influence bienfaisante sur l'appareil reproducteur féminin. On parle de ses propriétés emménagogues et analgésiques : elle facilite la venue des menstruations et diminue les douleurs du syndrome prémenstruel. Elle fait aujourd’hui partie intégrante de la pharmacopée de 26 pays où elle entre dans la composition d’une multitude de préparations populaires. En Allemagne, on utilise ses capitules floraux en médecine pédiatrique pour traiter l'érythème fessier et les croûtes de lait des nourrissons. Ils contiennent 0,5 à 1,5 % d’huile essentielle bleue, dont la coloration est due à la présence de chamazulène, un composé anti-inflammatoire et cicatrisant. Ses flavonoïdes ont des effets calmants et antispasmodiques, efficaces contre les gastrites et les débuts d’ulcères. Son huile essentielle est également anti-candida albicans et antimicrobienne, principalement contre les bactéries gram+21.
Cet article est extrait du magazine Plantes & Bien-être n°35
La rhodiola est une plante adaptogène provenant principalement des régions froides. Utilisée par les vikings, elle est tombée dans l'oubli jusqu'à ce que les soviétiques la redécouvrent. En effet, désirant augmenter les performances des athlètes et des soldats, les soviétiques ont effectué plus de 180 études durant les années 70. Ces expériences ont été faites sur plusieurs plantes et c'est la rhodiola qui a obtenu les résultats les plus spectaculaires. Depuis, de nombreuses publications vantent les mérites de cette plante dont elle fait toujours l'objet d'études. On vous propose donc de découvrir 5 raisons pour lesquelles la rhodiola est un must!
1. Meilleure réponse au stress Une étude a montré que la rhodiola a un effet anti-stress sur l'axe hypothalamo-hypophysaire, axe qui contrôle les glandes et différentes hormones (1).
2. Amélioration de l’humeur Une étude de 2016 souligne les possibles effets de la rhodiola sur l'humeur en se basant sur les résultats cliniques de plusieurs études dont une avec un échantillon de 146 personnes ayant un trouble dépressif majeur (2).