Vous devez ressentir cette belle énergie : les journées sont plus longues, les températures remontent, les bourgeons apparaissent, la sève des arbres remonte et les oiseaux se font entendre. Notre corps aussi se réveille, l’énergie du foie monte en puissance Il est alors temps de mettre en place une cure de printemps !
L’hiver a été rude, et nous ne sommes pas tous égaux face à cette période de transition. Certains seront fatigués, déprimés, d'autres auront des allergies, des difficultés de digestion, quelques douleurs et raideurs musculaires... C'est le signe que l'organisme tente de s’adapter, de chasser les toxines qui nous empoisonnent, sans toutefois y parvenir de manière optimale. La naturopathie offre à cet égard de nombreux outils, permettant de nous aider à retrouver de la vitalité et à optimiser les besoins naturels de nettoyage du foie.
Un véritable arsenal de moyens
Les huiles essentielles ont leur rôle à jouer, mais pas seulement.
Les plantes (sèches en tisane, en bourgeons, en teinture mère…) pour aider le foie, les intestins, les reins et la peau à mieux éliminer et fonctionner.
Une alimentation revue et corrigée pour être détoxifiante et revitalisante.
La remise en mouvement, la respiration, la réflexologie plantaire.
Les huiles essentielles de la DETOX
Elles sont nombreuses et doivent être choisies en fonction de votre tempérament : Romarin à verbénone, Citron, Carotte, Livèche, Lédon du Groenland, Katafray... A utiliser en synergie mélangées avec de l'huile végétale et sur conseil de voter naturopathe-aromatologue.
Vous pouvez aussi prendre 1 goutte d’HE de Citron le matin à jeun (laper sur le dos de la main) pendant 10 jours.
Aliments à privilégier… ou à éviter
Ils doivent être riches en nutriments, fibres, vitamines, minéraux et antioxydants, tous nécessaires à la revitalisation et aux processus de détoxination.
Manger au maximum bio ou naturel pour éviter pesticides, perturbateurs endocriniens et autres toxiques qui altèrent les cellules hépatiques.
Profitez des plantes et légumes dits amers ou piquants : pissenlit, gentiane, chardon marie, endives, chicorée, choux, artichaut, concombre, radis noir, coriandre, gingembre, asperges, etc…
Augmenter la part des légumes verts et diminuer les protéines animales.
Diminuer le sucre et les mauvaises graisses qui encombrent les liquides intra et extra cellulaires.
Pour faire baisser les taux de métaux lourds : les fibres solubles comme pruneau, figue sèche, carotte, poireaux… le sélénium (noix du Brésil, foie, morue…) Le souffre (légumineuses, ail, oignon, choux, oeufs…) ou la spiruline.
Lutter contre les ALLERGIES SAISONNIERES
Stick olfactif : déposez sur la mèche 2 gouttes d’HE d’Estragon, 3 gttes d’HE de Camomille romaine ou allemande, 10 gttes d’HE de Katafray. A respirer en prévention et en cas de crise.
En cas de rhinite (surtout au coucher), mettre 2 gttes d’HE de Camomille dans un peu d’huile végétale et se masser les ailes du nez.
Conseils en hygiène de vie
Essayer de faire sa cure « détox » avant l’arrivée des pollens et des premiers symptômes.
Identifier les aliments qui aggravent vos symptômes allergiques.
La bonne santé du microbiote et de la muqueuse intestinale est primordiale.
Enrichir son alimentation en substances anti inflammatoires contenus dans les fruits et légumes (vitamines C, D, E, souffre, quercétine, omega 3, oeufs de caille), et en plantes rééquilibrantes du système immunitaire (ortie, curcuma, nigelle, plantain, cassis…).
VOUS ÊTES AU BON ENDROIT POUR...
- Être écouté.e dans la bienveillance
- Gagner en capital santé selon vos possibilités et votre rythme
- Prendre soin de vous naturellement pour retrouver énergie et positivité de manière durable
- Être accompagné.e pour découvrir une alimentation saine et sympa
- Retrouver un poids de forme
- Optimiser votre prise en charge face aux pathologies chroniques et aux maladies de civilisation
- Apprendre à utiliser les huiles essentielles face aux maux du quotidien
- Bénéficier de toucher relaxant des mains et des pieds si vous êtes une personne âgée à domicile ou en maison de retraite
Dans son dernier livre Ostéoporose, Mythe ou réalité ?, le Dr Jean-Pierre Poinsignon, rhumatologue à Grenoble, nous alerte sur le sur-diagnostic de l’ostéoporose. D'après lui, de nombreuses femmes consommeraient un médicament… pour rien. Et si vous voulez vous prémunir de ce risque, rendez vous d'urgence chez votre naturopathe...
L’ostéoporose serait-elle une maladie plus rare qu’on ne veut nous le faire croire ?
Dr. J.-P. P. : Il y a quelques dizaines d’années, on parlait de « fracture ostéoporotique » uniquement devant un constat de fracture. Aujourd’hui, le terme d’ostéoporose est passé du statut de maladie à une notion de risque fracturaire. Les médecins ont appris à reconnaître une maladie osseuse mais on leur a fait confondre ce risque potentiel avec une pathologie inventée par un appareil : le densitomètre.
Ce test pratiqué chez les femmes après 50 ans n’est donc pas fiable ? Que mesure-t-il exactement ?
Dr. J.-P. P. : Le densitomètre donne un très mauvais reflet de la solidité osseuse. La machine fait l’amalgame entre fragilité osseuse et quantité de calcium présent dans la portion osseuse examinée. Or, l’os humain n’est pas un vulgaire morceau de craie. Pour évaluer la solidité osseuse, il faudrait prendre en compte d’autres paramètres, comme la structure collagénique qui joue un rôle élastique, la microarchitecture de l’os ou la biotenségrité* fascia-musculo- squelettique de l’appareil locomoteur. Une présence trop élevée de calcium sur l’os ne fait que le rendre plus dur et donc plus fragile. Cette machine sert donc à fabriquer des « malades », alors qu’elle avait été conçue au départ comme un instrument épidémiologique de simples mesures en vue d’études des populations.
Nous hébergeons dans notre tube digestif environ 100.000 milliards de micro-organismes qui constituent notre microbiote (anciennement appelé flore intestinale). Ce microbiote est composé de levures, de parasites et autres bactéries « amies » qui jouent un rôle important pour notre équilibre et notre bien–être.
Le rôle du microbiote sur notre santé, lorsqu’il est équilibré, est multiple. Barrière immunitaire, la flore intestinale stimule entre autre la maturation des plaques de Peyer, et augmente la production d’immunoglobulines (igA, igG et igM), produit des antibiotiques naturels et des vitamines, participe à la digestion et à l’assimilation des nutriments, dégrade les hormones naturelles. L’interaction bidirectionnelle microbiote-intestin-cerveau est aujourd’hui clairement établie, du système nerveux central vers le système nerveux entérique via le système parasympathique (nerf vague) et du système nerveux entérique vers le système nerveux central via le système sympathique.
Le saviez-vous
Les aliments précurseurs de la sérotonine, hormone du "bonheur"
Un acide aminé essentiel, le tryptophane, est nécessaire à la production de sérotonine. Voici les aliments riches en tryptophane :
- Ananas, bananes, dattes, figues ;
- Dinde, œufs, poisson ;
- Légumineuses, soja ;
- Riz complet ;
- Laitue.
Des noix pour le coeur
Grignotez des noix de Grenoble, de macadamia, ou des amandes : une poignée par jour de ces oléagineux a plus d’effets bénéfiques pour votre cœur que tous les légumes du monde (et en plus, cela ne fait même pas grossir !)
Du chocolat (noir)
Mangez 1 carreau de chocolat noir par jour pour favoriser la régulation de la pression artérielle : une étude de la Harvard School of Public Health à Boston a conclu que le magnésium - présent dans le cacao - permet de diminuer le risque d’AVC de 22% au moins, et de freiner la tension artérielle.
Une algue pour notre estomac
Le lithothamne est une petite algue rouge bien connue des jardiniers, car elle corrige l'acidité excessive des terres. Pour l'homme, c'est une très bonne source de magnésium, de calcium et de nombreux oligoéléments. Sa composition entraine ainsi un effet alcalinisant sur l'estomac. C'est pourquoi cette algue est souvent utilisée en naturopathie pour soulager les aigreurs d'estomac.
La vitamine C protège bien des maladies cardiaques
Un régime riche en vitamine C, faisant la part belle aux fruits et légumes, permet d’abaisser le risque de mor - talité cardiovasculaire de 70 % ! C’est la conclusion d’une étude espagnole qui a décortiqué les habitudes alimentaires de 13 421 personnes pendant onze ans. Les chercheurs se sont assurés que ce bénéfice est bien lié à la vitamine elle-même et non aux fibres dont les produits végétaux sont également riches. L’effet protecteur se manifeste pour des apports d’au moins 320 mg par jour.
Martín-Calvo N, Martínez-González MA. Vitamin C Intake is Inversely Associated with Cardio - vascular Mortality in a Cohort of Spanish Graduates: the SUN Project. Nutrients. 2017 Aug
Une vitamine pourrait prévenir l’eczéma
Des chercheurs viennent de montrer qu’un bon niveau de vitamine B3 durant la grossesse, c’est 30 % de risque en moins pour le bébé de développer un eczéma dans sa première année de vie* ! D’une manière générale, une supplémentation avec un bon complément multivitamines est recommandé avant, pendant et après la conception (pendant l’allaitement) et ce même avec une bonne alimentation. En parler avec votre naturopathe.
* S. El-Heis, S. R. Crozier, S. M. Robinson, et al. Higher Maternal Serum Concentrations of Nicotinamide and Related Metabolites in Late Pregnancy Are Associated with a Lower Risk of Offspring Atopic Eczema