Chute de température, manque de lumière… L’hiver qui se termine a peut être entamé votre moral. L’occasion de faire une cure de revitalisation.
Voici quelques conseils essentiels, mais qui ne remplacent pas un bilan personnalisé chez votre naturopathe.
Si la cure détox est connue du grand public, les naturopathes ont aussi un autre outil, la cure de revitalisation. Elle permet de travailler sur 4 points essentiels : l’alimentation, le sommeil, l'activité physique et la connexion à la nature.
- L’alimentation : elle doit être bio pour ne pas fatiguer le corps par des besoins de nettoyage accrus. Il faut donc consommer beaucoup de fruits et légumes crus, peu cuits ou à la vapeur douce pour préserver les enzymes et les vitamines qui disparaissent à la cuisson.
- Le sommeil et la relaxation permettent de casser les mécanismes du stress, car celui ci inflamme et sursollicite le corps. On peut explorer toutes les pistes : prendre une douche chaude avant de se coucher, s’inspirer de videos d’étirements ou de yoga sur Youtube, déposer quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie sur un coin de l’oreiller…
- L’activité physique : rien de mieux que de faire bouger son corps pour transformer la fatigue nerveuse et psychique en fatigue physique. Par ailleurs, la production d’endorphines améliorent les capacités de bien-être.
- La reconnexion à la nature : les appareils électriques, les environnements confinés dans des immeubles de pierre nous exposent à beaucoup d’ions positifs. Nos échanges bioélectriques ont besoin d’ions négatifs pour une polarisation équilibrée : les balades en forêt et à la montagne nous les offrent à foison.
Le printemps est le synonyme du réveil de la nature… Et pourtant, beaucoup d’entre nous se sentent fatigués physiquement ou mentalement. Peut-être même, avez-vous pris un peu de poids pendant l’hiver. Le corps est surchargé de toxines. Voici donc le moment venu, d’entamer votre cure détox. Attention, pas celles qui fleurissent chaque année dans les magazines à la mode ! Je vous propose une prise en charge individualisée spécialement adaptée à votre constitution, vos habitudes de vie et vos besoins profonds.
Le grand nettoyage de printemps
Notre organisme est régulièrement soumis à des agressions liées à notre mode de vie (stress, pollutions, tabac, sédentarité, polymédication) ou à notre alimentation (excès de sucres, de mauvaise graisses, de fritures, d’alcool, d’additifs en tout genre). Encore plus durant la saison hivernale où nous avons tous craqué pour des plats hyper caloriques. Tout cela favorise l’accumulation des toxines, ce qui épuise l’organisme et peut créer bien des ennuis de santé. Certes, nous possédons un système d’épuration via les émonctoires (foie, intestins, poumons, peau, reins), qui ont pour but de limiter la casse. Mais ces filtres peuvent très vite être dépassés par l’ampleur de la tache. Les signes révélateurs de cette intoxication sont très variables : maux de tête, rhumes fréquents, langue chargée, ballonnements, douleurs diffuses, insomnie, boutons, fatigue… Il est alors temps de se réveiller de la torpeur hivernale, pour se lancer dans le grand nettoyage de printemps.
Si vous êtes un "sucrivore" invétéré, sachez que tous les sucres ne se valent pas du point de vue santé. Dans la jungle alimentaire, le fructose est celui que notre corps redoute le plus. Malgré son faible indice glycémique, il peut devenir un véritable poison pour le foie. Etonnant direz-vous puisque ce fructose, on le retrouve dans les fruits et dans le miel, produits phares de notre bonne santé. Alors, ange ou démon ?
Le saviez-vous
Les aliments précurseurs de la sérotonine, hormone du "bonheur"
Un acide aminé essentiel, le tryptophane, est nécessaire à la production de sérotonine. Voici les aliments riches en tryptophane :
- Ananas, bananes, dattes, figues ;
- Dinde, œufs, poisson ;
- Légumineuses, soja ;
- Riz complet ;
- Laitue.
Des noix pour le coeur
Grignotez des noix de Grenoble, de macadamia, ou des amandes : une poignée par jour de ces oléagineux a plus d’effets bénéfiques pour votre cœur que tous les légumes du monde (et en plus, cela ne fait même pas grossir !)
Du chocolat (noir)
Mangez 1 carreau de chocolat noir par jour pour favoriser la régulation de la pression artérielle : une étude de la Harvard School of Public Health à Boston a conclu que le magnésium - présent dans le cacao - permet de diminuer le risque d’AVC de 22% au moins, et de freiner la tension artérielle.
Une algue pour notre estomac
Le lithothamne est une petite algue rouge bien connue des jardiniers, car elle corrige l'acidité excessive des terres. Pour l'homme, c'est une très bonne source de magnésium, de calcium et de nombreux oligoéléments. Sa composition entraine ainsi un effet alcalinisant sur l'estomac. C'est pourquoi cette algue est souvent utilisée en naturopathie pour soulager les aigreurs d'estomac.
La vitamine C protège bien des maladies cardiaques
Un régime riche en vitamine C, faisant la part belle aux fruits et légumes, permet d’abaisser le risque de mor - talité cardiovasculaire de 70 % ! C’est la conclusion d’une étude espagnole qui a décortiqué les habitudes alimentaires de 13 421 personnes pendant onze ans. Les chercheurs se sont assurés que ce bénéfice est bien lié à la vitamine elle-même et non aux fibres dont les produits végétaux sont également riches. L’effet protecteur se manifeste pour des apports d’au moins 320 mg par jour.
Martín-Calvo N, Martínez-González MA. Vitamin C Intake is Inversely Associated with Cardio - vascular Mortality in a Cohort of Spanish Graduates: the SUN Project. Nutrients. 2017 Aug
Une vitamine pourrait prévenir l’eczéma
Des chercheurs viennent de montrer qu’un bon niveau de vitamine B3 durant la grossesse, c’est 30 % de risque en moins pour le bébé de développer un eczéma dans sa première année de vie* ! D’une manière générale, une supplémentation avec un bon complément multivitamines est recommandé avant, pendant et après la conception (pendant l’allaitement) et ce même avec une bonne alimentation. En parler avec votre naturopathe.
* S. El-Heis, S. R. Crozier, S. M. Robinson, et al. Higher Maternal Serum Concentrations of Nicotinamide and Related Metabolites in Late Pregnancy Are Associated with a Lower Risk of Offspring Atopic Eczema