Voici un extrait du protocole d'aide que je vous propose en consultation. Il est bien évidemment à individualiser au cas par cas. Les causes de l'addiction sont de l'ordre de l'intime et varient d'une personne à l'autre. Une fois la décision prise d'arrêter le tabac, il est souvent nécessaire d'être aidé afin de ne pas sombrer dans une autre dépendance.
Ne prenez aucun sucre rapide, si possible. Tournez-vous plutôt vers les oléagineux (noix, amandes) avec modération.
Composez votre petit-déjeuner avec de bonnes graisses (huile de colza, coameline) et optez pour des petits-déjeuners protéinés pour réguler votre glycémie.
Si vous peinez à être raisonnable face au sucre, sui-vez une cure de chrome sous forme d’oligo-élé-ment à raison d’une ampoule à jeun en prise sublinguale. Faites une cure de 2 mois. Le chrome facilite l’action de l’insuline et régule ainsi la glycémie.
Stimulez votre digestion
Tous les processus de la digestion ont tendance à ralentir durant le sevrage. Il est donc essentiel de les stimuler à chaque étape.
Augmentez votre ration d’aliments riches en fibres (légumes, céréales complètes, légumineuses) pour faciliter votre transit intestinal. Consommez davantage de fibres végétales pour lutter contre les ralentissements digestifs
En cas de constipation, consommez des graines de psyllium blond à raison d’une cuillerée à soupe dans un grand verre d’eau au réveil et au coucher. Si besoin est, recourez à des infusions de fleurs de mauve.
Les fumeurs souffrent souvent d’un déficit en enzymes digestives. En effet, la nicotine aide à digérer le gras et accélère le transit intestinal. À l’arrêt du tabac, il faut donc soutenir le pancréas qui a perdu l’habitude de fabriquer suffisamment d’enzymes, comme la lipase par exemple. Pour le stimuler, vous pouvez prendre un complexe d’enzymes digestives selon les recommandations de votre naturopathe.
Le fumeur apprécie généralement la cigarette de fin de repas, car elle lui permet de digérer. Pensez aux tisanes comme le gingembreb ou le tchaï.
Retrouvez de l'énergie
Votre humeur et votre appétit sont en relation avec la sérotonine, surnommée aussi « hormone du bonheur ». Voici les soutiens qui peuvent vous être utiles sur une durée d’un à deux mois :
• la scutellaire (Scutelaria lateriflora), qui procure un effet tranquillisant et calme la nervosité et l’anxiété. Consommez-la en infusion, en gélule ou en extrait fluide. Déconseillée en cas de grossesse.
• la mélisse, qui inhibe une enzyme responsable de la destruction de l’acétylcholine. Elle a un effet calmant et antidépresseur léger.
• le magnésium, sous forme de bisglycinate ou de glycérophosphate, à raison de 1 à 2 g par jour répartis sur les trois repas.
• en Fleurs de Bach : Chesnut bud (bourgeon de marronnier) est utile à ceux qui rechutent constamment, ou Impatiens qui, comme son nom l’indique, permet de calmer l’impatience et la nervosité.
• le lithium sous forme d’oligo-élément. En fumant, on a une dose optimale de lithium parce que le tabac en contient Or c’est un précurseur de la sérotonine qui a un effet anxiolytique. Il peut être nécessaire d’accompagner le sevrage avec des ampoules à prendre le soir entre 17 et 19 h. À évaluer avec votre thérapeute.
• la vitamine B3 ou un complexe de vitamines du groupe B.